PETER USTINOV

Publié le par photos-acteurs

PETER USTINOV en 1965 Grande Bretagne

 

•    Nationalité anglaise
•    Né le 10 avril 1921
•    Signe astral : Bélier
•    Signe particulier : il est à Hercule Poirot ce que Sean Connery est à James Bond

 

ustinov.jpgArtiste polymorphe, il ne peut se laisser enfermer dans la seule catégorie d'acteur.
Ce remarquable comédien — qui reçut deux fois l'Oscar — est une multinationale à lui tout seul. Né en Grande-Bretagne d'un père russo-allemand et d'une mère russo-franco-italienne, il prit la nationalité anglaise. Aussi ce génie de la diversité a-t-il autant de talents que de racines culturelles. Imitateur dès son plus jeune âge, il se désintéresse totalement des études et quitte la prestigieuse école de Westminster à seize ans. Il s'inscrit alors au London Theatre Studio et écrit sa première pièce à dix-neuf ans, dans laquelle il est également metteur en scène et acteur ! Son passage sous les drapeaux, durant le second conflit mondial, ne l'empêche pas d'écrire deux nouvelles oeuvres. A son retour, il joue avec l'immense acteur anglais John Gielgud et écrit ce qui sera un succès mondial : L'Amour des quatre colonels. Dès lors, sa carrière est bien lancée et le cinéma le réclame.

 

UNE CARRIÈRE ENGAGÉE

La gloire est au rendez-vous avec son rôle dans Quo Vadis ? Il aura fréquemment l'occasion de tourner dans des peplums, genre où il fait merveille (Spartacus). Il ne se laissera pas pour autant enfermer dans les films à costumes, pas plus qu'il ne deviendra Hercule Poirot — le célèbre détective d'Agatha Christie — même s'il le joue à de nombreuses reprises. Peter Ustinov a débuté en jouant un cochon puis une nymphe, et il se plaît à dire que, tout au long de sa carrière, il tente de remplir l'espace entre les deux. Trop intelligent pour se laisser enfermer dans un genre ou un personnage de cinéma, il usera de tout son talent pour mettre en lumière les zones d'ombre des «gentils» et les faiblesses des «méchants». A l'écoute de son époque, il a été l'ambassadeur de l'UNICEF pour les enfants du tiers monde.


SES GRANDS FILMS
1950 - Quo Vadis ? (M. LeRoy) 1955 - Lola Montès (M. Ophuls) 1960 -Spartacus (S. Kubrick), Horizons sans frontières (F. Zinnemann) 1964 - Topkapi (J. Dassin) Lady L (P. Ustinov) 1967 - Les Comédiens (P. Glenville) 1977 - Un taxi mauve (Y. Boisset) 1978 - Mort sur le Nil (J. Guillermin) 1988 - Rendez-Vous avec la mort (M. Winner) 1989 -La Révolution française (R. Enrico)

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